Si les hormones de la jeunesse, comme la mélatonine ou la DHEA (DiHydroEpiAndrostérone), font l’objet de recherches intensives, les Etats-Unis et la France ont une
façon d’aborder le problème, radicalement opposée. C’est un véritable fossé qui sépare
les deux pays dans l’accès à ces hormones censées, si l’on en croit leurs promoteurs,
combattre le vieillissement ou faire perdre du poids. Cet écart est sur le point de se
creuser irrémédiablement, avec la banalisation d’un autre produit à la réputation
sulfureuse ; l’hormone de croissance. Plusieurs cliniques américaines proposent
déjà à une population blanche, aisée et vieillissante, des injections de
cette hormone pour retrouver la ligne et le tonus
de leurs 20 ans.